En Europe, une femme sur trois a déjà subi des violences physiques ou sexuelles. Dans nos territoires aussi, ces violences prennent mille visages, dans la rue, au travail, parfois au sein du foyer.
Agir contre les violences faites aux femmes, c’est aussi une responsabilité des collectivités locales, au cœur de la vie de nos territoires.

Une initiative européenne portée par les socialistes

Lancée par le groupe socialiste du Comité européen des régions, en partenariat avec PES Women, la campagne Safe Place for Women invite les communes à se déclarer « lieux sûrs pour les femmes ».
Elle propose aux collectivités locales d’adopter une résolution type et de renforcer leurs démarches de prévention, de soutien aux victimes, de sensibilisation et d’exemplarité au sein des services municipaux.

Nathalie Sarrabezolles, porte-voix de la campagne dans le Finistère

Membre du Comité européen des régions et conseillère départementale du Finistère, Nathalie Sarrabezolles présentera la campagne lors d’une visioconférence organisée par l’UESR29 le lundi 3 novembre à 20h.
Elle y évoquera les enjeux de cette initiative européenne et la manière dont les communes peuvent s’en emparer.

Pour l’élue finistérienne, Safe Place for Women offre un cadre partagé pour s’engager, mais aussi reconnaître, valoriser et amplifier les actions déjà menées par de nombreuses équipes de gauche dans le département en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

L’UESR29, actrice du déploiement dans le Finistère

Aux côtés de Nathalie Sarrabezolles, l’UESR29 s’engage activement pour faire vivre cette campagne dans le département.
L’Union a conçu un kit pratique à destination des élu·es et diffuse la résolution type permettant à chaque conseil municipal de renforcer son action et d’affirmer publiquement son engagement.
Elle se fera également le relais des initiatives locales sur son blog et ses réseaux sociaux, afin de valoriser les communes qui s’engagent et de donner de la force à cette dynamique collective.

Agir, ici et maintenant

De nombreuses mesures peuvent être mises en œuvre à l’échelle communale : formation des agents, amélioration de l’éclairage public, mise à disposition de locaux pour les associations d’aide aux victimes, campagnes d’affichage ou encore messages de soutien lors du 8 mars et du 25 novembre.
Autant d’initiatives simples mais essentielles, qui rappellent que les violences faites aux femmes n’ont pas leur place dans nos communes.

Le kit d’information est à retrouver ci-dessous, pour accompagner les communes qui souhaitent s’engager dans la démarche.