LE RELECQ-KERHUON : QUAND RALENTIR ACCÉLÈRE LE BIEN-VIVRE

À la demande de la Ville du Relecq-Kerhuon, Brest métropole engage une transformation majeure pour apaiser la circulation urbaine. Désormais, 95 % des rues de la commune seront limitées à 30 km/h. Cette décision, en phase avec la loi sur la transition énergétique de 2015, va bien au-delà d’un simple changement de signalisation. Elle traduit une ambition : améliorer la qualité de vie et garantir une cohabitation harmonieuse entre tous les usagers de la route. Le Relecq-Kerhuon devient ainsi la première des huit communes de Brest Métropole à franchir ce cap.

Une démarche exemplaire en matière de mobilité et de sécurité

La transition vers une « Ville 30 » repose sur plusieurs principes clés. L’objectif est non seulement de réduire la gravité des accidents de la route, mais aussi de favoriser une meilleure cohabitation entre les différents modes de déplacements – piétons, cyclistes, utilisateurs de trottinettes – et de diminuer les nuisances sonores liées à la circulation automobile.

Les conséquences positives d’un tel dispositif sont multiples :

  • Une diminution des distances de freinage, réduisant les risques d’accident.
  • Un champ de vision élargi pour les conducteurs, favorisant une anticipation accrue des événements sur la chaussée.
  • Un apaisement global du trafic, à l’origine d’une meilleure qualité de vie.

Cette initiative reflète une ambition claire : faire du Relecq-Kerhuon un territoire qui conjugue sécurité et bien-vivre, en adaptant l’espace urbain aux attentes des habitants et aux défis de demain.

Une adaptation progressive

La limitation à 30 km/h était déjà en vigueur dans plusieurs secteurs de la commune. Dorénavant, elle s’étendra à la quasi-totalité de la voirie, à l’exception de certains axes principaux qui resteront limités à 50 km/h. Ces derniers pourront toutefois être intégrés à la zone 30 lors de futurs travaux d’aménagement. Par ailleurs, des zones de rencontre et aires piétonnes seront créées devant les écoles, avec une participation active des élèves dans le choix des motifs de marquage.

Cette évolution répond à une logique de simplification et de lisibilité des limitations de vitesse. Moins de signalisation verticale, un espace piéton libéré, et une meilleure compréhension des règles de circulation : autant d’arguments qui plaident en faveur de cette politique.

Une vision élargie pour l’avenir

En généralisant la limitation à 30 km/h, Le Relecq-Kerhuon illustre comment des mesures concrètes peuvent transformer la mobilité urbaine et améliorer la qualité de vie. Au-delà d’une simple adaptation locale, cette démarche s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’avenir des territoires, alliant innovation, sécurité et bien-être collectif.

 

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