Le 29 janvier, Mélanie Thomin, députée du Finistère, défendra à l’Assemblée nationale une proposition de résolution européenne portée par le groupe Socialistes et apparentés. Ce texte vise à rejeter l’accord UE-Mercosur, dénoncé pour ses impacts désastreux sur l’agriculture, l’environnement et les normes sociales européennes.
Pour Mélanie Thomin et ses collègues, l’Europe ne peut plus accepter des accords commerciaux qui affaiblissent ses producteurs tout en ignorant ses engagements écologiques et sociaux.
Non à un libre-échange déloyal
L’accord UE-Mercosur, tel qu’il est proposé, ouvrirait les portes du marché européen à des produits agricoles issus de pratiques incompatibles avec les standards européens. Une concurrence jugée déloyale, qui mettrait en danger les exploitants locaux et les filières agricoles. Pour le groupe Socialistes et apparentés, cet accord est une ligne rouge à ne pas franchir.
Le groupe socialiste défend une réponse concrète : des « mesures miroirs », qui imposeraient aux pays exportateurs de prouver la conformité de leurs produits avec les normes environnementales, sanitaires et sociales en vigueur dans l’Union européenne. Ce mécanisme innovant inverserait la charge de la preuve, garantissant un commerce plus juste et cohérent avec les valeurs européennes. Une proposition essentielle pour protéger les revenus agricoles, préserver les territoires et garantir la sécurité alimentaire des consommateurs.
Une Europe qui protège ses valeurs
Au-delà de l’opposition à cet accord, cette résolution reflète une vision ambitieuse : celle d’une Europe régulatrice et protectrice. Une Europe capable de défendre ses normes et de refuser de céder aux dérives d’une mondialisation sans règles.
Pour Mélanie Thomin, ce combat s’inscrit aussi dans une démarche de justice sociale et de transition écologique. Protéger les agriculteurs locaux, garantir des produits de qualité, sauvegarder la biodiversité : ces priorités résonnent particulièrement dans un territoire comme le Finistère, où l’agriculture est un pilier économique essentiel.
Une bataille politique pour les territoires ruraux
Le 29 janvier, l’Assemblée nationale sera au centre d’un moment décisif : refuser un accord qui ne respecte pas les valeurs européennes et poser les bases d’un commerce plus équitable. Mélanie Thomin, en première ligne sur ce dossier, incarne cet engagement. Grâce à son action, les territoires bretons et leurs agriculteurs peuvent compter sur une défense acharnée de leurs intérêts et d’un modèle agricole durable.