Jeudi 22 juin, lors de la session plénière du conseil départemental du Finistère, la politique sociale de Maël de Calan, a été vivement critiquée. Les débats ont révélé un fossé entre les attentes et les réalités de la politique sociale menée par l’équipe de Calan.
Plusieurs élu.es ont soulevé des préoccupations majeures concernant la protection de l’enfance, le RSA et la gestion des mineurs non accompagnés. Kevin Faure, a exprimé son mécontentement face à la brièveté du rapport consacré à la politique sociale, soulignant que seulement quatre pages étaient dédiées à un sujet crucial représentant 60 % du budget du conseil départemental. Cette apparente négligence a été perçue comme un signe de manque d’engagement et d’attention envers les questions sociales.
Gaëlle Zaneguy a dressé un tableau alarmant de la politique de prévention pour la jeunesse. Elle a dénoncé les réductions budgétaires affectant les budgets d’accompagnement, mettant en évidence les conséquences néfastes de ces mesures. Des structures importantes, telles que la maison des ados et le centre d’information du droit des femmes, ont vu leurs subventions diminuer, tandis que l’accès aux soins et aux loisirs pour les enfants a été restreint. Gaëlle Zaneguy a souligné l’urgence d’arrêter les coupes budgétaires, mettant en péril les services de prévention essentiels.
La gestion des mineurs non accompagnés a également été au centre des critiques. David Le Goff, a soulevé la question de la fermeture du service à Quimper, exprimant des préoccupations quant à la protection adéquate de ces jeunes vulnérables. Les explications fournies par Maël de Calan n’ont pas dissipé les doutes, soulignant la nécessité d’une plus grande transparence et de mesures concrètes pour garantir leur bien-être.
Barthélémy Gonella (Finistère d’avenir), a critiqué l’expérimentation du coaching des allocataires du RSA. Il a souligné le besoin de temps pour aider certaines personnes à se réinsérer dans la société et a averti que la réduction des soutiens aux associations risquait de laisser certaines personnes dans une situation précaire, ce qui est inacceptable d’un point de vue social et humain.
Face à ces critiques, Maël de Calan et certains membres de son entourage politique ont tenté de défendre leur politique sociale. Ils ont mis en avant un budget de 18 millions d’euros dédié à la prévention et à la petite enfance, ainsi que des engagements tels que la création de lieux de vie supplémentaires et de nouvelles structures pour les enfants. Cependant, ces mesures ont été jugées insuffisantes par l’opposition, qui estime que des actions concrètes et une réévaluation approfondie des politiques sont nécessaires pour répondre aux besoins réels de la population et assurer une protection sociale adéquate.
En conclusion, la session plénière du conseil départemental du Finistère a révélé une vive opposition à la politique sociale de Maël de Calan. Les critiques ont mis en évidence des lacunes dans la protection de l’enfance, la gestion du RSA et des mineurs non accompagnés. Alors que l’opposition appelle à des mesures plus solides et à une réorientation des politiques sociales, il incombe à l’exécutif du conseil départemental de prendre en compte ces préoccupations et d’agir pour garantir la protection et le bien-être de tous les habitants du Finistère, en particulier des plus vulnérables.