Le 3 novembre, lors de sa visite à Plougastel-Daoulas, le Président de la République a suscité un certain espoir parmi les sinistré.es et les élu.es du Finistère en annonçant le classement en catastrophe naturelle « partout où cela sera possible » en réponse aux dégâts causés par la tempête Ciaran.
Cependant, le mardi 7 novembre, la situation a pris un tournant inattendu.
Lors de la séance publique à l’Assemblée Nationale, la députée Mélanie Thomin a interpellé le gouvernement, ses paroles ont résonné avec une conviction authentique, témoignant de son engagement inébranlable envers les défis pressants auxquels sont confrontés les citoyens du Finistère, soulevant de manière de manière persuasive les préoccupations majeures touchant directement la population du Finistère, des agriculteurs aux petites entreprises, en passant par les PME.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a cherché à rassurer Mélanie Thomin en déclarant devant l’ensemble des député.es que « toutes les communes relevant de l’état de catastrophe naturelle seront reconnues comme telles. » Une annonce qui aurait pu apporter un certain soulagement parmi les sinistré.es et les élu.es qui attendaient avec impatience des mesures d’aide pour faire face aux ravages de la tempête.
Sauf qu’ en fin de journée, l’indignation a gagné les maires du Finistère. Les édiles ont appris que seuls les dégâts causés par les submersions marines ou les débordements des cours d’eau seraient considérés comme des « catastrophes naturelles », laissant les dégâts dus aux vents violents sous le régime des garanties d’assurance classiques. Cette révélation a déclenché la colère parmi les élu.es, qui jouent un rôle central dans la gestion de cette situation de crise et qui sont les représentant.es de la population locale.
Mercredi 8 novembre, lors de la séance publique au Sénat, le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a annoncé sa venue la semaine prochaine dans le département.
À présent, l’avenir de toutes celles et ceux qui ont été sévèrement impactés par la tempête Ciaran dépendra incontestablement des décisions du gouvernement, car désormais seul l’État a le pouvoir d’agir dans cette situation. Face à la dévastation qui a frappé de nombreuses communes, les élu.es, mobilisé.es depuis le premier jour, investissant jour et nuit pour trouver des solutions ne peuvent plus attendre. Ils exigent désormais une réponse politique claire et immédiate de la part du gouvernement, car les discours creux ne sont plus tolérés et les promesses gouvernementales doivent être rigoureusement tenues pour éviter tout sentiment de trahison.