La tempête Ciaran a laissé derrière elle un Finistère meurtri, confronté non seulement aux ravages de la nature, mais aussi à un sentiment croissant d’abandon par le gouvernement. Malgré les dégâts considérables, particulièrement dans le secteur agricole, la décision du gouvernement de ne pas reconnaître l’état de catastrophe naturelle a soulevé des questions significatives sur le soutien aux communautés rurales et la fiabilité des engagements politiques.
Mardi soir, Mélanie Thomin, députée du Finistère, a pris la parole. Dans un communiqué de presse, elle a exprimé sa désapprobation face à cette décision, soulignant l’urgence d’une indemnisation adéquate pour les agriculteurs et agricultrices ainsi que les professionnels affectés :
Cette déclaration est intervenue juste avant l’annonce du ministre Marc Fresneau, mercredi matin, d’un fonds de 80 millions d’euros destiné à couvrir les pertes de récoltes et les investissements non couverts par les assurances dans les régions touchées par les tempêtes, y compris la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Cependant, l’absence de clarté sur la part exacte allouée à la Bretagne a semé le doute parmi les habitant.es déjà sceptiques.
Les promesses initiales de soutien du Président, suivies par un retournement de situation du gouvernement, ont laissé les exploitant.es agricoles sans ressources essentielles pour rebâtir. La récente annonce, bien que prometteuse, est accueillie avec prudence. Les habitant.es du Finistère, particulièrement touché.es par la tempête Ciaran et les décisions récentes, attendent des actions concrètes, craignant d’être une fois de plus laissé.es pour compte.
La divergence entre les déclarations politiques et les mesures effectives révèle un décalage préoccupant entre les attentes des citoyen.nes et la réalité des politiques appliquées. La gestion de cette crise par le gouvernement et la distribution effective des fonds promis seront décisives pour mesurer la capacité des autorités à répondre efficacement et avec détermination aux attentes légitimes de leurs citoyen.nes.