Relecq-Kerhuon : Le Pacte 2030 à l’épreuve des faits

Dans un communiqué du 16 octobre 2024, la municipalité du Relecq-Kerhuon, dirigée par Laurent Péron, a exprimé sa vive inquiétude face à l’absence de soutien financier du Conseil Départemental du Finistère, et ce, malgré les promesses portées par le Pacte Finistère 2030.

Ce plan, présenté comme une opportunité d’accompagner équitablement les projets locaux, prévoit un financement global de 210 millions d’euros pour les communes et intercommunalités du département. Pourtant, les promesses de transparence et de répartition juste semblent rester lettre morte pour Le Relecq-Kerhuon.

Depuis le lancement du pacte, la ville n’a reçu aucune subvention pour des projets pourtant conformes aux objectifs du plan, notamment en matière de développement durable et d’inclusion sociale. Que ce soit la transition énergétique avec l’installation d’une chaudière biomasse ou encore la rénovation de la Maison de l’Enfance et de la Jeunesse, tous ces dossiers, déposés dans les temps, n’ont obtenu aucun financement.

Le Pacte Finistère 2030 repose pourtant sur des principes affichés de simplicité et d’équité : une répartition proportionnelle des fonds en fonction de la population des territoires, corrigée par un coefficient de solidarité destiné aux communes les plus en difficulté​. Mais face à l’absence d’explications claires concernant le rejet systématique des demandes de subventions de la ville, Le Relecq-Kerhuon questionne l’application réelle de ces critères.

La municipalité appelle aujourd’hui à l’ouverture d’un dialogue avec le département, dans l’espoir de rétablir une équité de traitement pour l’ensemble des communes, conformément aux engagements pris dans le cadre de ce pacte.

Le communiqué complet est disponible ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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