À Brest, la campagne municipale de 2026 semble déjà se dessiner, marquée par des stratégies politiques qui interpellent. Parmi elles, l’initiative « Mon Brest », portée par Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou, soulève des interrogations. Officiellement présenté comme un espace de dialogue et de réflexion pour l’avenir de Brest, ce projet suscite des critiques sur son véritable objectif : préparer en coulisses une candidature aux municipales.
Un lieu de débat ou un local de campagne déguisé ?
Lancé en septembre dernier sous l’égide de l’association Plateforme BZH, « Mon Brest » ambitionne de créer un cadre d’échanges autour des défis brestois. Mais pour Yann Guével, secrétaire du comité de Ville du Parti socialiste à Brest, critique ouvertement l’ambiguïté des intentions de Stéphane Roudaut, le masque est tombé. Ce lieu d’échanges se révèlerait en réalité être une opération de communication électorale, où des personnalités invitées auraient, selon lui, été prises au dépourvu en découvrant la nature réelle des rencontres.
« Brest mérite mieux que des ambitions masquées », a insisté Yann Guével. L’élu brestois appelle à davantage de clarté, soulignant que des ambitions électorales, si elles sont légitimes, doivent être assumées.
Transparence et responsabilité
Stéphane Roudaut, de son côté, réfute ces accusations et défend la vocation de « Mon Brest » comme un lieu noble, dédié à raviver le débat public. Pourtant, pour de nombreux acteurs locaux, le flou persiste. La transparence dans les initiatives politiques, particulièrement lorsqu’elles impliquent des figures publiques, reste une attente essentielle pour garantir la confiance des habitants et des acteurs du territoire.
À Brest comme ailleurs, les habitants méritent des ambitions assumées et des débats transparents !