Ce jeudi, la députée Mélanie Thomin a été élue présidente de l’Association nationale des pôles et des pays (ANPP). Une responsabilité nationale qui, au-delà du symbole, peut peser pour les élus de nos territoires.
L’ANPP fédère les Pays et les Pôles d’Équilibre Territoriaux et Ruraux (PETR), créés pour permettre aux communes et intercommunalités de porter ensemble des projets de développement. Elle représente aujourd’hui plusieurs centaines de territoires ruraux, périurbains et littoraux, convaincus qu’aucune commune ne peut affronter seule les défis de l’accès aux services publics, de la transition énergétique, des mobilités ou du logement. Reconnu comme interlocuteur de l’État et du Parlement, ce réseau fait entendre la voix des territoires souvent laissés en marge des grandes politiques publiques.
La nouvelle présidente porte depuis longtemps les questions de ruralité, de santé, d’agriculture et de pêche. Sa prise de fonction à l’ANPP leur offre désormais un relais national. Dès son investiture, Mélanie Thomin a insisté sur la nécessité de défendre « un message de fierté pour la ruralité » et de maintenir l’association comme un partenaire « exigeant, constructif et fiable ».
Son élection s’inscrit dans la trajectoire ouverte par son prédécesseur, Stéphane Delautrette, avec une coloration finistérienne supplémentaire. Dans une période où la ruralité et les petites communes se sentent reléguées, voir une élue du Finistère prendre la présidence de l’ANPP donne un écho particulier aux combats des territoires de projet.