Depuis le 1er septembre, le calendrier électoral s’applique. Trois semaines se sont déjà écoulées et, discrètement, la campagne a pris forme. Les règles sont posées : toutes les dépenses engagées doivent être inscrites dans les comptes de campagne et la communication institutionnelle des collectivités est désormais sous étroite surveillance.
Des dates qui ne laissent aucun répit
Les prochains mois sont jalonnés d’échéances incontournables :
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31 octobre 2025 : arrêté préfectoral fixant le nombre de sièges dans les intercommunalités.
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6 février 2026 : date limite pour s’inscrire sur les listes électorales.
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26 février 2026 à 18 heures : clôture du dépôt des candidatures pour le premier tour.
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12 mars 2026 à 18 heures : notification au maire des noms des assesseurs et délégués par les candidats.
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13 mars 2026 à minuit : fin de diffusion de tout tract, message électronique, SMS ou publication pouvant être assimilé à de la propagande électorale.
Puis viendra mars, temps fort de la séquence :
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2 mars : ouverture officielle de la campagne.
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15 mars : premier tour.
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22 mars : second tour, après une semaine courte mais cruciale, où de nouvelles candidatures pourront se déclarer.
Chaque étape est encadrée. La campagne s’arrête à minuit, la veille de chaque scrutin, avec interdiction de toute propagande.
L’après-scrutin, un moment déterminant
Le 22 mai 2026, les comptes de campagne devront être remis à la CNCCFP. Une étape décisive : un dossier mal tenu peut invalider une victoire pourtant acquise.
Mais ce n’est pas tout : l’installation des nouveaux conseils municipaux devra avoir lieu au plus tard le 29 mars, et celle des conseils communautaires d’ici le 24 avril 2026. Autant de rendez-vous qui marquent la véritable entrée en fonction des équipes élues.
Au-delà des formalités, une exigence
On aurait tort de voir dans ce calendrier une simple mécanique administrative. Chaque date, chaque contrainte, vise à garantir un débat loyal et transparent. Ces règles rappellent que la démocratie n’est pas qu’un rendez-vous électoral : c’est une discipline partagée, qui commence bien avant le scrutin et se prolonge bien après.