La crise laitière de 2009 laissera une profonde trace dans l’histoire agricole et syndicale de notre pays.
Interpellé comme tous les élus j’entends témoigner de la gravité extrême dela situation, de la détresse de nombreux producteurs et de leurs familles engagés dans des actions aux résultats aléatoires.
Il faut que soit donné rapidement un contenu à la formule désormais incontournable de la régulation. Que ceux qui ont pris la responsabilité d’abandonner les quotas s’attellent à cette tâche prioritaire.
La place de la production laitière dans le maintien en vie de nos campagnes avait conduit il y a 25 ans à un régime spécifique dans l’Europe agricole qui avait apporté une certaine garantie de revenu. Ce régime n’a pas à être sacrifié sur l’autel des marchés et d’une mondialisation débridée.
Il ne serait pas acceptable que l’Europe et la France s’accommodent d’une régulation a minima.
Louis LE PENSEC, ancien Ministre de l’agriculture