En avril 2014, le gouvernement a arrêté un plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes qui vise à démanteler ces filières mais aussi à mettre en oeuvre une action préventive en amont. Objectif : éviter le basculement dans une phase de recrutement et de passage à des actes violents.
C’est pourquoi, la question du repérage des situations est primordiale. Un centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation a été installé. La plateforme téléphonique qui y est rattachée permet aux familles de signaler les risques de départ et de bénéficier d’un soutien adapté.
Numéro vert de la plateforme : 0800 00 56 96
Dans le Finistère, comme dans tous les départements, le préfet a mis en place une cellule de suivi afin d’examiner les modalités de prise en charge des jeunes en cours de radicalisation et, le cas échéant, de leur famille. Plusieurs types d’actions peuvent être menés en fonction des différents profils rencontrés. Cette cellule, présidée par le directeur de cabinet du préfet, associe police, justice, éducation nationale, collectivités et associations. Elle permet à ses membres de collaborer efficacement et sereinement dans le respect de la vie privée des personnes signalées ou signalantes. Une charte de confidentialité a été signée par tous les participants.
Son rôle : elle analyse les signalements transmis par la plateforme téléphonique nationale, et décide d’orienter les personnes radicalisées et/ou les familles vers une prise en charge adaptée (sociale, psychologique).