Cet été, le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Éducation nationale ont donné de nouvelles directives pour compléter la sécurité dans les écoles, notamment en organisant des exercices complémentaires dans le cadre des plans particuliers de mise en sûreté (PPMS) que chaque établissement doit faire chaque année. Jusqu’à alors, il y avait deux volets dans ce PPMS : prise en compte des risques liés à des accidents majeurs d’origine naturelle (tempête, inondation…) et des risques technologiques (nuage toxique…). Un troisième exercice vient donc compléter ce plan, celui qui doit répondre à des situations d’urgence particulière : attentat-intrusion.
Dans la mise à jour de ce PPMS, le responsable de l’établissement peut se faire accompagner par l’inspecteur de circonscription, le référent sûreté de son département et par les services de la collectivité territoriale. En fonction du bilan réalisé, il revient à la collectivité territoriale de fixer l’ordre de priorité des travaux à effectuer. Les travaux peuvent être financés (si le PPMS a été actualisé) dans le cadre de l’abondement exceptionnel du FIPD : ils doivent viser à « la sécurisation périmétrique des bâtiments » (portail, barrière, interphone, vidéophone..) et à « la sécurisation volumétrique » (alarme spécifique).
Des consignes strictes sont également imposées pour l’accueil dans les écoles : un adulte de l’école doit être présent à l’entrée pour assurer l’accueil des élèves, un contrôle visuel des sacs des adultes peut être effectué.
Concernant les sorties, voyages scolaires et manifestations : les voyages scolaires sont autorisés. Obligation néanmoins : signaler au préalable ces voyages à l’autorité académique. En lien avec les préfets, elle pourra interdire un voyage si les conditions de sécurité ne sont pas remplies.