La tempête Ciaran, qui a frappé le Finistère dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre 2023, a profondément marqué le département. Les vents violents, les records de rafales, les coupures d’électricité massives et les dégâts matériels ont été autant de défis auxquels la population locale a dû faire face. Cependant, en ces moments difficiles, l’unité et la solidarité ont prévalu, en grande partie grâce à l’engagement sans faille des maires, des élu·es locaux·cales et des agent·es du service public. Ces héros·héroïnes du quotidien, motivé·es par un profond sens du devoir, ont fait preuve d’un dévouement inlassable, n’hésitant pas à travailler sans relâche pour soutenir leurs concitoyen·nes.
Des records de tempête historiques
La tempête Ciaran laisse des chiffres impressionnants sur son passage. Des rafales de vent ont atteint des niveaux sans précédent, dépassant même les records du célèbre ouragan de 1987. Une rafale atteignant 207 km/h a été enregistrée sur la pointe du Raz, battant ainsi le record de la nuit. L’île de Batz, la pointe Saint-Mathieu et Brignogan ont également subi des rafales de vent dépassant les 190 km/h, battant les records antérieurs. À Brest, un record absolu de vent a été établi avec une vitesse atteignant 156 km/h.
L’impact dévastateur de la tempête
À Brest, de nombreux arbres ont été arrachés, des véhicules écrasés, et le centre-ville porte encore les cicatrices de la tempête. Les quartiers autrefois verdoyants ont été particulièrement touchés, nécessitant même l’abattage d’arbres fragilisé·es pour éviter des dégâts plus importants.
Dans le pays de Morlaix, la situation était tout aussi désastreuse. Des arbres obstruaient un nombre incalculable de routes, des toits étaient arraché·es, des bateaux renversé·es ou coulés, des serres à terre, et même une tribune écrasée. Les infrastructures vitales n’ont pas été épargnées, avec des usines de production d’eau potable touché·es.
À Daoulas, le bâtiment du Pôle des services publics a vu un pin de plus de cent ans s’écraser sur le pignon.
À Ouessant, les dégâts ont été tout aussi dévastateurs. Un hangar a été réduit en ruines, plusieurs toits, y compris ceux de maisons habitées, ont été emporté·es, et de nombreuses dépendances ont été complètement détruites.
Sur la vieille route de Rosporden, plusieurs kilomètres de voie de circulation étaient jonchés d’arbres au sol.
Il est évident que la liste évoquée ci-dessus ne représente qu’une partie des conséquences de cette tempête dévastatrice, attestant de l’ampleur des ravages qui ont touché le département.
L’engagement sans faille des maires, élu·es et agent·es du service public
Face à la tempête, les maires, élu·es locaux·cales et agent·es du service public ont fait preuve d’une réponse exemplaire. Leur action rapide et coordonnée a permis de faire face à l’urgence, d’assurer la sécurité, et d’apporter un soutien essentiel à la population. Toutes et tous ont été des piliers, démontrant un dévouement et un engagement inestimables en coordonnant l’aide aux plus vulnérables.
La tempête Ciaran a mis à l’épreuve la résilience et la solidarité, tout en mettant en évidence l’engagement infaillible des élu·es locaux·cales et des agent·es du service public à protéger et soutenir les concitoyen·nes. Nous leur adressons un immense merci pour leur dévouement inestimable en ces moments difficiles. Leur exemple nous rappelle que, ensemble, nous pouvons surmonter les tempêtes, qu’elles soient d’origine météorologique ou liées à nos vies.