Dans la lettre de la FNESR de janvier 2019, François Rebsamen revient sur le « grand débat » et précise le point de vue des élu-es socialistes :
– « Tout commence par le rétablissement de l’ISF. En effet, la suppression de ce symbole a été l’élément déclencheur d’une colère liée à la rupture de l’égalité des citoyens devant l’impôt. Cette injustice a été aggravée par l’augmentation simultanée de la CSG des retraités et la désindexation de leur retraite en 2019.
– Les élus socialistes et républicains exigent que les retraites soient à nouveau indexées en 2020. Ils demandent que soit refondu notre modèle social en privilégiant l’impôt sur le revenu plus progressif en rétablissant une tranche supplémentaire pour les revenus les plus élevés et en baissant en contrepartie les impôts indirects qui pénalisent les plus modestes.
– Ils réaffirment leur attachement aux services publics et rappellent que les emplois aidés participent à la solidarité nationale envers les personnes en grande difficulté et contribuent à la vie associative.
– Ils estiment que seul une nouvelle étape de la décentralisation permettra de sortir de la crise et de lutter contre les inégalités territoriales et demandent une remise à niveau des dotations aux collectivités pour maintenir le service aux administrés.
– Enfin, ils souhaitent que le gouvernement prenne conscience des difficultés rencontrées par 3 millions de femmes seules qui travaillent et élèvent des enfants en revalorisant la prime d’activité y compris pour celles qui sont au temps partiel subi.
– Les maires socialistes et républicains ont toujours démontré qu’ils sont à l’écoute de leurs concitoyens, c’est pourquoi en responsabilité ils demandent au Président de la République de rompre avec l’exercice solitaire du pouvoir et de faire enfin confiance aux corps intermédiaires. »