Très haut débit : la Bretagne a fait le choix de la solidarité.


Pour les élu.es de l’opposition de droite au conseil régional, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Et pour apporter de l’eau à leur moulin, dans leurs critiques de la majorité régionale en ce qui concerne le déploiement du très haut débit, ils appellent à leur secours un élu …des Hauts de France.

Mais comparaison n’est pas raison ont justement rappelé Loïg Chesnais Girard et Gwenegan Bui, en charge de ce dossier.

Comment en effet comparer ce que font les régions alors que le projet des Hauts-de-France ne concerne que les deux départements du Nord et du Pas de Calais, laissant les autres territoires de la région trouver seuls les moyens de leur raccordement.

C’est d’autant plus difficilement comparable que la Bretagne a une densité de 120 habitants au km2 contre 326 habitants au km2 dans les deux départements de l’ex-Nord Pas de Calais.

La Bretagne a fait le choix de fibrer équitablement, et en même temps, les villes moyennes et les territoires ruraux, y compris les plus éloignés. En outre, la Bretagne a fait le choix d’un réseau public qui apportera des recettes aux collectivités qui auront investis.

Les collectivités bretonnes décident de l’intégralité du plan de déploiement, quand les collectivités de Nord-Pas-de-Calais n’ont pas leur mot à dire.

« En Bretagne, notre ambition n’est pas de faire croire que, dans les 5 ans qui viennent, tout va se faire en claquant des doigts » a insisté Loïg Chesnais-Girard. « Notre ambition n’est pas juste de se débrouiller pour mettre de la fibre partout, mais de créer un réseau puissant, robuste, au service de tous les Bretons, un réseau propriété des collectivités, ouvert aux opérateurs, ouvert aux expérimentations et aux usages pour qu’à la fin de l’histoire, cette ambition que je porte fasse prendre de l’avance à toute la Bretagne. »

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